Laboratoire Aimé Cotton, Université Paris Sud, Orsay
Bâtiment de recherche
Maître d’ouvrage : Université Paris Sud
Programme : Laboratoire en recherche physique (optique, lasers et informations, matière froide, nano physique), salle d’expérimentation, bureaux, accueil, administration, ateliers
Calendrier : Etudes en cours, lauréat du concours en février 2015
Surface : 5 033m² dont 1 408m² de neuf et 3 625m² de réhabilation
Coût: 6 600 000 €
Co-traitants : CET Ingénierie BET TCE/ VPEAS Economiste/ Alternative Acousticien/ RFR Eléments HQE/ CPR Exploitation
Caractéristiques techniques : Structure métallique pour l’extension, voile béton armé sur l’existant, ravalement sur les façades existantes, bardage alu non réfléchissant sur la surélévation et l’extension
La situation du Laboratoire Aimé Cotton dans le quartier du Belvédère sur la frange Sud de la Zac du Moulon, au cœur d’espaces forestiers, implique une attention spécifique au site naturel et au bâtiment d’origine.
Concilier simplicité et élégance
L’extension s’inscrit dans cette stratégie de l’intervention minimale produisant le maximum d’effets, c’est-à-dire offrant les qualités requises pour l’exercice de la recherche de pointe. Son volume simple en structure légère vient se poser sur l’existant sans perturber son écriture architecturale. Le lien est créé par la reprise sur l’extension des proportions des percements existants. Par ses effets de reflets du paysage, ce matériau valorise l’insertion du LAC dans la lisière boisée et crée la perception d’un dernier niveau « flottant » et aérien. Il se retrouve également sur l’annexe neuve à l’Est et sur les habillages de gaines et installations techniques en toitures, apportant une continuité et une homogénéité au projet, ainsi qu’une identité architecturale contemporaine.
L’importance des surfaces de bureaux demandées au programme, et la volonté de rester dans un volume simple tant du point de vue du respect architectural de l’existant que de l’économie du projet, nous ont conduit à proposer de répartir les bureaux des chercheurs pour une part en bureaux individuels cloisonnés, et pour une part en openspace. Cette organisation offre des espaces de travail aux proportions plus propices au confort, ainsi qu’une certaine souplesse et modularité adaptée à l’évolution constante des méthodes de travail.